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26/05/2016

Half Barcelona !

posté à 05h13

Deux compères vitrollais ont fait le déplacement... le récit de Stéphane P. :

" Vendredi 20 mai, le Qashqai est plein comme un œuf, le porte-vélo arbore fièrement deux destriers tout carbone réglés avec minutie…c’est le départ vers l’Espagne et Calella, station balnéaire au Nord de Barcelone où s’organise le half-IronMan « Barcelona ». Pascal (H) et moi-même allons parader aux couleurs de Vitrolles en espérant, une fois n’est pas coutume, avoir enfin un peu de chaleur et pas trop de vent.

4 heures plus tard, nous sommes devant le stand de retrait des dossards où nous recevons le package course habituel…l’organisation IronMan est bien huilée.

Quelques pasta, et c’est le dodo.

Samedi 21 mai, petit footing de mise en jambes au lever du soleil pour moi puis tchou, tchou en famille depuis la gare de Calella jusqu’à Barcelone pour une visite rapide d’une ville qui mérite bien plus de temps pour être appréciée. Retour à l’hôtel pas trop tard, une paire de lunettes de soleil en moins (merci les pickpockets espagnol), pour enregistrer les bicyclettes dans le superbe parc à vélos, en bordure de plage avec un gazon synthétique d’une épaisseur et d’un confort qui ferait blêmir tous les représentants de moquette.

Encore des pâtes…et au lit pour tenter de trouver le sommeil malgré le stress du départ qui commence à poindre…

Dimanche 22 mai, dring, dring, il est 4 heures…c’est l’heure de s’extirper de la couette pour manger, trois heures avant le départ. Et comme d’habitude, c’est un effort pénible de déglutir pour avaler les cuillères de riz.

6H15 dans le parc à vélos, qui grouille d’athlètes de toutes les nationalités (plus de 70 !!) s’affairant aux réglages de dernière minute et se contorsionnant habilement pour glisser dans le néoprène.

Quelques mètres plus bas, la mer Méditerranée nous tend les bras, parcourue par une houle lente mais formée.

Echauffement dans l’eau à 16°C et c’est la mise en place pour le « rolling-start », une nouveauté IronMan pour laquelle un long serpentin de nageurs est lové sur la plage et franchit un goulot d’étranglement limité à 5 ou 6 personnes sur lequel se trouve le tapis de chronométrage. C’est une bonne idée, la bataille du départ natation est quasi inexistante !

Un clic sur ma montre toute neuve au passage du tapis et plouf dans l’écume des vagues qui déferlent sur la plage. Direction la bouée siglée IronMan 300m au large. Quelques torpilles me déposent alors que j’essaie de trouver mon rythme. Virage pour une longue ligne droite de 750m avant de revenir vers le départ. On est alors bercé par la houle qui arrive de travers…et je finis par avoir le mal de mer…concentration sur l’estomac pour garder le repas du matin avec moi !

Sortie de l’eau et coup d’œil au chrono…plus de 32’, pas top aujourd’hui.

T1 moyenne (mais la distance à parcourir en transition est longue) et en avant pour 90km de vélo dans l’arrière-pays.

Le vélo…ma bête noire…je mouline frénétiquement, tel un hamster dans sa cage, en pensant que Pascal ne va pas tarder à me rattraper et je veux retarder l’échéance. De temps en temps un petit coup d’œil anxieux et furtif en arrière ne me permet pas d’apercevoir les couleurs du club. On verra bien, il faut se concentrer sur la suite sans y penser.

Premier col intermédiaire sans souci, un bout de banane moitié gobée, moitié écrasée sur le guidon et c’est l’amorce de la difficulté principale avec une dizaine de km d’ascension vers Montseny. Je reste « dans le dur » et au-dessus de mon niveau normal en vélo…mais comme la trifonction de Pascal n’arrive pas, je continue à mettre des watts pour rester virtuellement en tête (virtuellement car je ne sais pas combien de temps après moi il a commencé la natation).

La descente est technique sur une route étroite et tortueuse, la prudence est de mise pour ne pas mordre la terre espagnole.

Retour vers le premier col intermédiaire pour « boucler la boucle », plus que 20km en descente/plat pour rejoindre Calella. Je croise la voiture balai qui suit le dernier concurrent qui est donc 50km derrière moi.

Calella en vue après une descente mémorable à couper tous les virages d’une belle route bitumée (vive les routes fermées à la circulation !!), toujours pas de visuel sur la trifonction Pascalienne en poursuite, j’en viens à me demander s’il n’est finalement pas devant moi.

La famille est là qui mitraille sur mon passage tout en hurlant des encouragements.

T2 plutôt correcte (avec la chaussure gauche qui reste bien clipsée sur le vélo et l’autre qui adhère amoureusement à mon pied droit…j’ai l’air malin avec un seul pied nu).

Amorce de la CaP et des 21,1 km tracés sur deux boucles et demi en bord de mer avec une alternance de béton, terre battue et macadam. L’ambiance à la sortie du parc est folle !

Les premiers km sont difficiles, le vélo a été trop rapide pour moi et je paye cash mes efforts. Le soleil tape mais cette partie du parcours est à l’ombre.

Peu après le premier demi-tour les couleurs du club se matérialisent…Pascal est en chasse 700m derrière moi.

Deuxième demi-tour à l’extrémité de la station balnéaire (entre Calella et Pineda de Mar pour les connaisseurs), Pascal n’est plus qu’à 400m…mais…je commence à retrouver de bonnes sensations et la foulée se fait de plus en plus aérienne et sans effort. Le temps au km diminue, le moral est boosté et le plaisir de courir se diffuse dans le corps !

Amorce de la dernière boucle, j’ai presque 1 km d’avance maintenant. Je croise Arnaud, notre ancien coach !!, qui marche (après une natation et un vélo de folie mais un gros problème au genou pour courir me dira-t-il à l’arrivée). Plus que 10km de footing rapide…

Dernier demi-tour pour 5km vers la finish line. Plus aucun souci, la cadence est bonne et je laisse monter le cardio sans trop y prêter attention. L’ultime ravitaillement est ignoré et c’est un finish fabuleux qui s’offre à moi, personne devant ni derrière et une foule massée dans les gradins qui hurle et applaudit sur 100 mètres  !! Il n’y a rien à dire, on se prend pour une star, un brin de magie.

Je vous passe le ravitaillement pantagruélique où je retrouve mon comparse pour refaire toute la course autour de la table, la douche, quelques achats (business is business). Il est temps de penser au retour vers les vicissitudes du lundi matin, les yeux chargés d’images des 5 heures d’effort de la journée, des grandes rues de Barcelone et des plages de Calella où mon petit bonhomme a joué dans les vagues.

 

« C’était trop bien » me dit mon fils…et la vérité sort de la bouche des enfants !

Stéphane

Adios Espana

 


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